Un nouveau gouverneur militaire de Paris, un chef d’état-major de l’armée de l’air, un directeur de l’Union européenne au ministère des Affaires étrangères et trois ambassadeurs…
En France, alors que le second tour des élections législatives devrait se tenir le dimanche prochain, le président Emmanuel Macron a procédé à plusieurs nominations, lors du Conseil des ministres du 26 juin, selon le journal Le Monde.
Une situation que Marine Le Pen a dénoncée, en accusant le chef de l’État de vouloir placer ses hommes avant l’arrivée du RN au pouvoir.
L’élue d’Hénin-Beaumont estime que si le président nomme encore des fonctionnaires à des postes clefs à quelques jours du scrutin, ce serait pour anticiper l’arrivée potentielle de son poulain à Matignon et verrouiller l’État, afin « d’empêcher Jordan Bardella de gouverner le pays comme il le souhaite ».
C’est un « coup d’État administratif », Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots pour attaquer Emmanuel Macron.
A souligner que ce n’est pas sa première attaque contre le président.
Il y a quelques jours déjà, Marine Le Pen avait estimé que son statut de chef des Armées était un « titre honorifique », ce qui avait provoqué la colère de l’Élysée.
Cette fois encore, Emmanuel Macron n’a pas voulu laisser passer.
La présidence de la République a rétorqué en indiquant « qu’être en responsabilité suppose du sang-froid et de la mesure », et en rappelant que « depuis 66 ans, des nominations ont lieu chaque semaine », comme si la bataille de la cohabitation avait déjà commencé.