Au terme de deux heures de débats, la rencontre des sept partis envisagés pour constituer la prochaine coalition à Bruxelles s’est conclue sans qu’un consensus n’ait été atteint. À leur arrivée vers 15 heures, les représentants du PS, MR, Les Engagés, Groen, Vooruit, CD&V et Open-VLD (la N-VA n’était pas conviée) ont exprimé leur désir de dénouer l’impasse qui dure depuis maintenant 9 mois.

« Les ingrédients sont sur la table, nous sommes prêts à débuter les négociations », expliquait Ahmed Laaouej, pour le PS. Hélas, cet élan de confiance n’a pas duré. Les rencontres menées depuis trois semaines par les deux informateurs, Christophe De Beukelaer (Les Engagés) et Elke Van den Brande (Groen) n’auront finalement pas réussi à convaincre l’Open-Vld, ni d’ailleurs le MR, de monter dans l’attelage sans les nationalistes flamands de la N-VA.

Selon Georges-Louis Bouchez, c’est le PS qui entrave depuis des mois.
Dès ce matin, lors de la réunion du parti, l’Open-VLD avait réaffirmé son désir de voir la N-VA incluse dans le futur gouvernement bruxellois.

« Nous avons négocié pendant cinq mois du côté néerlandophone pour trouver une majorité et nous avons apporté la solution à cette majorité. Il n’appartient pas aux autres partis de remettre en question cette solution« , avait expliqué son représentant bruxellois, Frédéric De Gucht, au média flamand, Bruzz.

Quant à lui, Georges-Louis Bouchez, président du MR, qui a pris part à la réunion des 7 cet après-midi en substituant David Leisterh, n’est pas non plus disposé à abandonner son complice en Arizona.

« C’est au PS à présent de prendre la main et d’endosser le rôle de pré-formateur« .

288 jours après les élections régionales, on ne remarque aucun progrès notable. Cependant, les 7 partis ont choisi de se réunir ce mercredi pour une nouvelle série de discussions.