Un tir de roquette a blessé mardi quatre soldats de l’ONU au Liban, à l’est du village de Ramyah, dans le sud du pays, à la faction ghanéenne de la FINUL. Une autre de ses bases a été touchée par des tirs, selon un communiqué de la force de maintien de la paix, alors qu’une patrouille était attaquée.

Dans le village de Shama, où des combats violents opposent le Hezbollah à l’armée israélienne, le quartier général du secteur ouest de la FINUL a été touché par cinq roquettes. Selon la force de l’ONU, c’était la deuxième attaque contre la base en une semaine, et il n’y avait pas eu de blessés.

Selon le communiqué, une personne armée a tiré directement sur une patrouille de la FINUL près de Khirbat Silim lors d’une autre attaque, mais aucune personne n’a été blessée.

« Je reste préoccupé par la poursuite des hostilités entre le Hezbollah et les forces de défense israéliennes », a déclaré mardi à la presse Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU.

« Il va sans dire que nous rappelons à toutes les parties leur obligation d’assurer la sûreté et la sécurité des biens personnels de l’ONU et de respecter l’inviolabilité des locaux de l’ONU et des Nations Unies à tout moment », a-t-il ajouté.

Selon la FINUL, des enquêtes ont été menées sur chaque épisode violent et l’armée libanaise a été informée.

Les négociations sur le cessez-le-feu avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri, ont été qualifiées de “constructives” par Amos Hochstein, conseiller principal du président américain Joe Biden.