La semaine dernière, les musées marocains ont offert une entrée gratuite, en se focalisant sur les jeunes pour les inciter à explorer leur culture et leur héritage. Cette action est prévue lors de la quatrième Nuit des Musées et des Espaces Culturels, sous le thème « La jeunesse marocaine, gardienne du patrimoine de demain ».
« Nous avons donné l’opportunité aux deux ministres de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur de permettre aux étudiants, à tous les étudiants, d’accéder aux musées gratuitement, ce qui veut dire que l’obstacle du paiement pour y accéder a été complètement levé. Ils n’ont plus qu’à accéder aux musées pour en faire partie. Ce groupe de jeunes est celui qui nous succédera. », a déclaré Mehdi Kotbi, Président de la Fondation Nationale des Musées .
L’organisation de l’événement a été orchestrée par la Fondation nationale des musées, qui a établi deux conventions avec les départements de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Ces accords visent à intégrer la culture dans le cursus scolaire, encourager les visites gratuites de musées pour les élèves, les professeurs et les chercheurs, et stimuler la recherche relative au patrimoine ainsi que les initiatives académiques.
« Nous avons constaté un réel désir des enfants de s’engager dans les arts. Cette convention est donc très importante, la visite de ces beaux musées va sans doute encourager ces enfants. », a expliqué Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports.
Pour marquer cet événement, deux importantes expositions ont été ouvertes à Rabat : La première, « Horizon(s) mouvant(s) : Cent ans de quête artistique au Maroc (1920-2020) » au Musée Mohammed VI, met en avant plus de 200 créations d’artistes marocains de renom. Et « Le caftan d’hier, vu d’aujourd’hui » au Musée national de la parure, qui souligne l’historique du caftan marocain et son impact sur la mode contemporaine.
« Le message de cette exposition est évident, c’est l’apprentissage. Apprendre à être fier de ses racines, apprendre à reconnaître cet artisanat ancien et enraciné, ne pas avoir honte de son identité mais au contraire la porter haut et fort et dire qu’aujourd’hui nous sommes dans un Maroc moderne, qui n’a pas renié son authenticité et ses traditions », a indiqué Amine Boushaba, commissaire de l’exposition sur les caftans.
Selon Amine Boushaba, le conservateur, l’intention de l’exposition dédiée au caftan était « d’apprendre à être fier de ses origines ».
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