Considérée depuis des années comme le garante de la paix dans le monde, l’organisation des Nations Unies est aujourd’hui très critiquée.

 

En effet, l’organisation fêtera ses 80 ans en 2025, est en très critiquée pour la paralysie de son Conseil de sécurité face aux conflits actuels, pour l’échec de certaines de ses missions de maintien de la paix ou encore pour la partialité présumée des “cinq grands” face aux menaces à la sécurité. La question de la représentation des pays du Sud dans ses organes clés est aussi au cœur des débats, l’ONU étant décriée pour son manque d’universalisme et d’inclusivité. Si l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, s’est récemment dite favorable à ce que l’Afrique dispose de deux sièges permanents au Conseil de sécurité, la question du droit de veto reste en suspens, sa réforme n’étant pas à l’agenda de l’institution.

 

À quels besoins répond l’organisation du “Sommet de l’Avenir” et qu’en attendent les États membres ? Malgré toutes les critiques qui lui sont adressées, dans quelle mesure l’ONU reste-t-elle un rempart contre la loi du plus fort ? Quelles réformes faut-il mettre en place pour lui redonner légitimité et centralité dans le maintien de la paix ?