En dépit des avancées considérables enregistrées au Kenya avec le vaccin RTS/S, opérationnel depuis 2019 dans le pays, des mères rêvent de voir arriver plutôt dans leur pays, le récent vaccin R21 de l’Université d’Oxford.

Approuvé le 13 avril dernier, il est jugé plus performant que le Mosquirix et adapté aux bébés de 5 à 36 mois.

« Il est très important que les spécialistes de la recherche essaient d’investir des ressources et du temps pour mettre au point un vaccin unique qui aidera à gérer cette maladie une fois pour toutes pour les mères, afin de réduire les cas de mortalité infantile « , souligne une mère au micro de Africanews.

Cependant, il faudra encore attendre, souligne notre source.

L’OMS doit encore approuver le nouveau vaccin R21 à la fin des derniers essais qui sont toujours en cours au Burkina Faso, au Kenya, au Mali et en Tanzanie, et les résultats sont attendus dans le courant de l’année.

À Kisumu, dans l’ouest du Kenya où le paludisme est endémique, les mères critiquent la lenteur du déploiement du nouveau vaccin R21.

Il faut noter tout de même qu’avec le vaccin antipaludique RTS/S, le Kenya a déjà fourni plus d’un million de doses aux enfants de huit comtés, et compte toucher 26 sous-comtés.

Dans ces régions, le ministère de la Santé avait constaté une réduction substantielle des cas de paludisme grave et mortel, une diminution des hospitalisations d’enfants et une réduction du nombre de décès d’enfants.

Les résultats d’un essai précédent, publiés l’année dernière, ont montré que chez les enfants vaccinés au Burkina Faso, le vaccin R21 était efficace jusqu’à 80 %, en fonction de la quantité d’un ingrédient stimulant le système immunitaire inclus dans les injections.

Téléchargez nos applications