Bloqué chez lui par les forces de l’ordre à la fin du mois de mai, Ousmane Sonko s’est exprimé jeudi 6 juillet au micro de France 24.

Alors que beaucoup ont félicité le président sénégalais pour sa décision de ne pas briguer un 3è mandat, l’opposant et leader du Pastef trouve que ce dernier n’a fait que respecter la Constitution du pays.

« Et certains ont même parlé de l’« exception sénégalaise » là où la Mauritanie, le Cap-Vert, le Ghana, le Niger, le Nigeria récemment et beaucoup d’autres pays africains ont tendance à donner l’exemple avec des alternances démocratiques où les présidents sortants ne se représentent pas et respectent leurs Constitutions », ajoute l’opposant sénégalais.

Pour Ousmane Sonko, « il n’y a rien d’exceptionnel ».

« Le retard observé à faire cette annonce a occasionné énormément de dégâts pour le Sénégal. Si le président de la République avait dès le début clairement signifié, comme il l’a dit lorsqu’il voulait briguer un second mandat, que c’était son dernier et qu’il n’avait pas le droit de briguer un autre mandat, on n’en serait pas là où on en est », souligne l’opposant.

« En réalité, le président Macky Sall n’a pas abdiqué parce qu’il serait un démocrate, il a abdiqué parce qu’il a eu la pression de son peuple d’abord, mais il a reculé parce qu’il a eu la pression internationale également », déclare Ousmane Sonko.

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