La 9è édition édition du Forum pour la coopération sino-africaine se tient du 4 au 6 septembre  à Pékin.

Après l’édition de 2021 à Dakar, particulièrement marquée par la crise de Covid-19, chefs d’État, ministres et décideurs économiques africains se retrouvent à ce sommet, qui se tient tous les trois ans alternativement en Chine et en Afrique.

« Le Congolais Félix Tshisekedi, l’Africain du Sud, Cyril Ramaphosa et leur homologue du Nigeria, Bola Tinubu, sont déjà sur le sol de l’Empire du Milieu, relève le journal sénégalais, WalfQuotidien.

Et oui, putschistes et pourfendeurs de la CEDEAO, les présidents de la Guinée, Mamadi Doumbouya, et du Mali, Assimi Goïta ont atterri à Pékin, de même que le Gabonais Brice Oligui Nguema, arrivé au pouvoir également par la force.

Ils y retrouvent les présidents sud-soudanais Salva Kiir Mayardit, érythréen, Isaias Afwerki, comorien, Azali Assoumani, ou encore zambien, Hakainde Hichilema.

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, élu en mars dernier, participe, lui, pour la première fois à ce grand rendez-vous international.

Le seul des 54 pays africains à manquer à l’appel,  est l’Eswatini (l’ex-Swaziland), en raison de ses liens diplomatiques avec Taïwan, que Pékin considère comme faisant partie de son territoire. »

Pourquoi une telle attractivité ?

La Chine, qui fait de l’Afrique un pilier de sa diplomatie, a renforcé ses liens avec le continent et investit annuellement plusieurs milliards de dollars depuis 2015 dans des infrastructures (routes, chemins de fer, ports) ou des parcs industriels.

A noter que la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique, avec près de 168 milliards de dollars de biens et services échangés au premier semestre de cette année 2024, après un montant record l’année dernière.