L’édition 21 des championnats d’Afrique de boxe amateur à Kinshasa revêt une dimension historique particulière.

 

En effet si on a choisi Kinshasa la capitale kinoise comme ville hôte du tournoi ce n’est pas anodin . Cela a rappelé le légendaire “Rumble in the Jungle”, où, 30 octobre 1974, Mohamed Ali a battu George Foreman dans un combat emblématique qui a marqué l’histoire de la boxe mondiale. Ainsi, ce combat a inspiré des générations de boxeurs congolais. Alfred Mamba se souvient du “Rumble in the Jungle” auquel il a assisté à seulement 15 ans, un souvenir impérissable qui a marqué sa jeunesse. Son père, Gabriel Mamba, qui était arbitre, a joué un rôle important dans l’organisation de cet événement emblématique. En tant que témoin privilégié, Alfred Mamba n’a pas oublié toute la ferveur autour de ce combat.

 

De plus, après que Foreman ait quitté les vestiaires et monté sur le ring, Muhammad Ali est sorti. Lorsque (George) Foreman a enlevé son peignoir, les gens ont crié. C’était vraiment une fête, explique-t-il.

 

La présence des meilleurs boxeurs amateurs africains cette année à Kinshasa rend hommage à cet héritage et témoigne de la vitalité et de la résilience de la boxe en Afrique. Avec 25 athlètes en compétition lors de ce championnat, la RDC a raflé 21e médailles dont 9 neuf en or, terminant à la deuxième place derrière le Maroc.

 

Rumble in the jungle, avait permis à Mohamed Ali de récupérer sa couronne mondiale des poids lourds grâce à un K0 dès le 8e round d’un combat de 15 rounds. Kinshasa quant à elle reste le lieu mythique qui a servi de décor à cette belle confrontation. Cependant, malgré cet héritage grandiose, la boxe congolaise fait encore face à des défis importants.