Les gens commencent a se manifester au sein de l’UDPS, le parti au pouvoir, pour lancer un appel en vue de la modification de la Constitution en République démocratique du Congo (RDC).
En effet, ce mercredi 24 octobre 2024, à Kisangani, plus precisément au Nord-Est du pays, le président Félix Tshisekedi a évoqué cette question, qualifiant la Constitution actuelle de caduque au regard des spécificités du cas congolais.
Selon Félix Tshisekedi , plusieurs articles de la loi fondamentale de 2006 méritent d’être modifiés, ceux relatifs à l’organisation des scrutins, à la nomination des gouverneurs y compris ceux qui limitent à deux les mandats du chef de l’État. Félix Tshisekedi, juge le texte obsolète et conçu pour faire la part belle aux belligérants du conflit congolais.
Le chef de l’Etat congolais veut très vite lancer cette révision. Ainsi, il a annoncé la mise en place d’un processus de rédaction d’une nouvelle Constitution en 2025, accompagnée de la création d’une commission chargée de la révision de l’actuelle loi fondamentale.
Quelques mois après sa réélection le chef de l’Etat congolais avait déjà émis cette idée de la création d’une commission pour réfléchir à une nouvelle constitution.
De son côté, l’opposition rejette la révision du texte que souhaite initier l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Elle perçoit plutôt cette démarche comme une volonté du président Félix Tshisekedi de s’éterniser au pouvoir. Selon la Constitution, le dernier mandat du président s’achève en 2028.