Au deuxième jour de sa visite en RDC, le pape François a rencontré des victimes de violences venues de la partie orientale de la RDC. Elles sont pour la plupart originaires des provinces du Nord-Kivu, du Sud-Kivu ou encore de l’Ituri.

Après la célébration de la messe à l’aéroport de N’dolo, le pape François a eu droit à sa dose d’horreur raconté par des victimes de viol, de mutilation et d’assassinat. Ce sont essentiellement des femmes, des enfants, portant des histoires assez tristes.

« Je suis Léonie Matumaini de l’école primaire Mbau. Je dépose devant La Croix du Christ vainqueur le couteau identique à celui qui a tué tous les membres de ma famille en ma présence ». « Je suis Kambaka Fiston, j’ai 13 ans. Je suis élève de l’école primaire Tshiamboko. Je pardonne aux bourreaux qui m’ont kidnappé pendant 9 mois. Au Christ Vainqueur de toucher les cœurs de bourreaux pour qu’ils libèrent les autres enfants qui sont encore dans la brousse ».

Ce sont entre autres quelques histoires racontées au pape et rapportées par les confrères de Radio France International.

Après avoir entendu ses interlocuteurs, François a dénoncé les forces externes et internes qui pillent cette partie de la RDC en essayant de partitionner le pays.

Paluku Sikuli, l’évêque de Beni-Butembo qui était avec le pape n’a pas tiré d’autre constat:

« Nous qui sommes sur le terrain, on a l’impression que c’est ça. Quand on vide les terres de leurs populations, qu’est-ce qu’on cherche ? Quand ils savent qu’on risque de ne pas partir, ils égorgent et vous obligent à partir, on veut arriver à quoi ».

Le pape a appelé à cesser le pillage des ressources minières, qui la cause principale de ces dégâts.

Téléchargez nos applications