Le Mali s’est-il retirer de la Cedeao, pour des desseins inavoués ? La question taraude les esprits.
Conjointement avec le Niger et le Burkina, le Mali annonçait son retrait de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) le 28 janvier dernier.
Pour l’opposition, c’est une décision prise « à la va-vite ».
Selon les informations, aucune discussion préalable n’a eu lieu au sein du Conseil national de transition, représentant l’organe législatif et de représentation populaire en remplacement de l’Assemblée nationale, avant la prise de cette décision hautement stratégique.
Sur le plan économique, le retrait du Mali de la CEDEAO pourrait entraîner des conséquences non négligeables sur la libre circulation des personnes et le commerce entre les Etats voisins de la sous-région.
La coordination de l’Appel du 20 février, un regroupement de partis politiques et de mouvements de la société civile opposés aux autorités de transition, dénonce une décision « illégitime » et « sans consultation ».
Le président de la transition colonel Assimi Goïta ne dispose pas du « mandat pour entraîner le pays dans une aventure aussi périlleuse », ont-ils dénoncé dans un communiqué en réaction à l’annonce.
D’un autre côté, certaines personnalités de l’opposition malienne prêtent à la junte une intention de se « débarrasser de toute contrainte sur le calendrier électoral et de se maintenir au pouvoir ».
Téléchargez nos applications