Créé depuis 2014, le parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) « est dissout par décret » le 31 juillet, juste après que son président Ousmane Sonko soit inculpé et placé en détention pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État.
Le vendredi 28 juillet dernier, celui qui aspirait à être candidat à la présidentielle de 2024 avait été interpellé à son domicile au retour de la prière.
Actuellement en grève de la faim, Ousmane Sonko a déjà été condamné le 8 mai dernier à six mois de prison avec sursis à l’issue d’un procès en appel pour diffamation.
Ensuite, l’affaire dit « Sweet Beauty » s’est soldée par une condamnation à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse » le 1er juin dernier.
Cette troisième procédure judiciaire sera sûrement le coup fatal pour empêcher Ousmane Sonko à poser sa candidature pour l’élection présidentielle de février 2024 au Sénégal.
Des manifestations organisées par des partisans du leader du parti Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) ont été signalées ça et là dans le pays.
Dans la foulée, le ministère de la Communication a annoncé la suspension temporaire de l’Internet mobile.
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