Dès son ascension à la magistrature suprême, le nouveau chef d’Etat du Sénégal n’a pas caché son ambition de réorganiser tous les secteurs de développement.
L’une de ses priorités est la renégociation des contrats miniers et d’hydrocarbures.
À compter de cette année, le pays mise sur le secteur minier pour payer ses dettes et se refaire une stabilité économique.
Pour Bassirou Diomaye Faye, le plus important est de faire profiter le pays des retombées des ressources minières.
Pour les nouvelles autorités de Dakar, les contrats signés dans le cadre de l’exploitation des ressources minières ne profiteraient pas suffisamment au pays ; d’où l’urgence de renégocier avec les entreprises qui effectuent les exploitations.
Ce rétropédalage, selon Bachir Dramé, ancien responsable de Petrosen, dont les propos ont été rapportés par VOA Afrique, pourrait ne pas être possible vu que les contrats pétroliers ne prévoient pas explicitement des « clauses des renégociations ».
En revanche, l’économiste Papa Demba Thiam pense que tout refus de renégociation constitue une forme de « chantage politique et moral sur les pays sous-développés ».
Le ministère sénégalais des Finances estime que le pays pourrait tirer du secteur minier environ 753,6 milliards de francs CFA de recettes de 2024 à 2026.
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