Samedi, des milliers de manifestants se sont réunis à Niš, dans le sud-est de la Serbie, marquant une nouvelle étape dans le mouvement de contestation étudiante qui secoue le pays des Balkans depuis novembre, afin de dénoncer la corruption.

 

Dès le matin, les résidents ont monté des stands le long des rues de la ville, proposant des mets et des boissons aux passants qui brandissaient des drapeaux et des banderoles dénonçant la corruption, tout en faisant retentir des sifflets et des vuvuzelas.

 

« Nous attendons un changement », a lancé Aleksandar Arandjelovic, un avocat de 34 ans, originaire de Nis, à l’AFP. « Nous admirons cette énergie incroyable. »

 

Les manifestations ont débuté après l’effondrement de l’auvent de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts. Le bâtiment venait tout juste d’être rénové et pour la population il est le symbole de la corruption qui règne dans le pays.