Suite à des manifestations populaires contre la main mise des militaires sur la transition, l’armée a tiré à bout portant sur la foule faisant plus de 50 morts.

 

Des tueries dénoncées par la classe politique Tchadienne. Dans une hypocrisie légendaire, dans un silence complice et coupable la communauté internationale et la France en particulier se sont tus..

 

Même si le Président de l’UA à dans un tweet condamné ces tueries cela reste maigre. Pour moins que cela le Mali aurait été traité de tous les noms.

 

Toute fois, la CEEAC s’est réunie sous la convocation de son président le Congolais Tshisekedi

 

L’organisation dit vouloir jouer un rôle important pendant cette période de transition de deux ans. Ainsi, Félix Tshisekedi a été désigné facilitateur. Il aura pour mission de recréer la confiance entre différentes parties au conflit. Il sera appuyé dans son rôle par deux personnalités dont le ministre congolais de l’Intégration régionale et le président de la commission de la CEEAC, l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo. Ces deux derniers sont officiellement désignés envoyés spéciaux du facilitateur.

 

La CEEAC estime que ce n’est pas le moment d’isoler le Tchad. Elle demande  à l’ONU et à l’Union africaine de renforcer leur appui diplomatique, financier, matériel et technique au processus de transition dans ce pays. 

 

Les observateurs attendent de voir jusqu’ou ira cette junte militaire au pouvoir au Tchad.

 

Pour le moment ses crimes et ses agissements ne sont pas de bonne augure.

 

Kuissu Mephou Gérard.P

 

Cyberjournaliste consultant