TikTok est accusé par les autorités kényanes de diffuser de la propagande, de faciliter la fraude et de distribuer du contenu à caractère sexuel.
Le Kenya exige que TikTok démontre son respect des lois locales sur la protection des données et la vérification des utilisateurs.
Selon le ministre de l’Intérieur, Kithure Kindiki, cité par l’AFP, « le gouvernement, par l’intermédiaire du bureau du commissaire à la protection des données, a contacté TikTok et fait part de ses préoccupations concernant ses activités de traitement ».
Le ministre Kindiki a déclaré que TikTok avait été utilisée par des criminels « pour diffuser de la propagande malveillante, voler des comptes populaires par le biais d’usurpations d’identité et d’usurpations d’identité » et pour « commettre des fraudes en trompant les Kenyans dans de fausses opérations de change et de faux recrutements ».
« Ces risques ont provoqué un désarroi parmi les utilisateurs, exposé les mineurs à des contenus inappropriés et favorisé la discorde entre les citoyens », a-t-il déclaré.
« Le gouvernement du Kenya a raison d’exiger une certaine transparence sur la manière dont TikTok effectue la modération« , a indiqué à l’AFP Odanga Madung, chercheur à la Fondation Mozilla à but non lucratif.
Accusée de contrôles inadéquats de contenus potentiellement dangereux pour les utilisateurs jeunes ou vulnérables, la plateforme s’est vu infliger une amende de 10 millions d’euros au total à trois unités par l’organisme italien de surveillance de la concurrence.
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