Le mardi 3 juin 2025, au Togo, le ministère responsable de l’Énergie a initié une étude portant sur l’évaluation des risques associés aux marchés publics compétitifs dans le secteur de l’énergie solaire photovoltaïque. L’objectif de cette démarche est de solliciter les points de vue d’experts du domaine pour orienter les futures décisions relatives à l’expansion des capacités de production au niveau national.
D’après le gouvernement, l’objectif est de clarifier les risques perçus (qu’ils soient d’ordre politique, économique, réglementaire, financier ou technologique) par les investisseurs, les prêteurs et les développeurs dans le cadre d’un projet envisagé de mise en place de 400 MW d’énergie solaire photovoltaïque.
« Votre expertise compte ! Vos réponses serviront directement à améliorer la conception des futurs appels d’offres dans le cadre du Pacte National de l’Énergie. Votre participation est précieuse », a indiqué le ministère sur son compte X, s’adressant en particulier aux acteurs du secteur privé impliqués dans le financement et la mise en œuvre de projets solaires.
Ce projet de 400 MW est aligné avec l’objectif du Togo d’assurer un accès universel à l’électricité d’ici 2030. Il sera exécuté conjointement avec RELP, une organisation experte dans la mise en avant et l’accomplissement de projets d’énergies renouvelables.
A cet égard, un contrat a été conclu avec RELP en décembre 2024, dans le but d’aider le pays à améliorer ses capacités de stockage. Cela comprend l’élargissement des systèmes de stockage d’énergie par batterie (Battery Energy Storage Systems – BESS), qui ont la capacité de conserver l’énergie excédentaire produite le jour pour la réinjecter dans le réseau en soirée ou lors de nécessité.