Une sortie de la Conférence des Évêques du Togo (CET) suscite depuis quelques heures, une avalanche de commentaires sur les réseaux sociaux. Et c’est en rapport avec la célébration des cérémonies funéraires d’Ignace Clomegah, un ex-conseiller du président Faure Gnassigbé.
Dans une note adressée aux membres de la Curie Archidiocésaine et aux curés doyens de Lomé, la Conférence des évêques du Togo (CET) a fait part de sa décision de ne pas pouvoir célébrer les obsèques de l’ex-conseiller du président Faure Gnassingbé.
Dans le document, signé par Mgr Nicodème Barrigah-Bénissan, archevêque de Lomé, la CET motive sa décision du fait de l’appartenance à la Franc-maçonnerie, du défunt conseiller à la présidence de la République, de son vivant.
“Je viens vous annoncer que nous ne sommes pas autorisés à célébrer les obsèques de Ignace Anani Kokouvi Clomegah selon les rites catholiques du fait de son appartenance à la franc-maçonnerie”, a écrit Nicodème Barrigah-Benissan.
Rappelons que Ignace Clomegah est connu pour être le grand maître de la Grande loge nationale du Togo (GLNT).
D’ailleurs en 2011, l’Eglise Catholique du Togo avait publié une lettre à propos de la franc-maçonnerie, avertissant les fidèles des risques qu’ils courent en appartenant à ces genres d’assemblée.
Condamnant des adorations anti-christ, la CET avait rappelé que conformément aux Canons 1347, 1364 et 1374, celui qui appartient ou milite dans les associations ésotériques telles que la franc-maçonnerie, Eckankar ou la Rose Croix, s’expose à diverses sanctions.
« Là où les funérailles ecclésiastiques sont acceptées par l’Evêque, aucun service maçonnique ne sera admis ni à la maison mortuaire, ni à l’église, ni au cimetière juste avant ou après les rites ecclésiaux dans l’intention d’éviter des scandales publics », ajoutait la lettre de la CET.
A préciser enfin que M. Clomegah a été élu le 8 septembre 2018 Grand maître de la Grande loge nationale du Togo (GNLT).
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