En raison des agressions contre des ressortissants subsahariens, après un discours du président, le 21 février, contre l’immigration clandestine, la Banque mondiale a annoncé lundi la suspension « jusqu’à nouvel ordre » de son cadre de partenariat avec la Tunisie.
Dans le but d’apaiser la tension, après les déclarations polémiques sur la vague de migrants subsahariens irréguliers en Tunisie, le président de la République Kaïs Saïed et son gouvernement ont annoncé une batterie de mesures.
Dans un communiqué publié dimanche 5 mars, la présidence rejette tout de même, les accusations de « racisme » mais fait des grandes annonces, pour faciliter les procédures de séjour aux étudiants subsahariens et assouplir celles pour les départs volontaires des migrants irréguliers dans leur pays.
Il s’agit entre autre de la carte de séjour d’un an, le récépissé de la demande de la carte de résidence prolongé de 3 à 6 mois et la mise en place d’un numéro vert pour signaler les violations des droits.
Cette série de mesures pour améliorer la situation des étrangers en Tunisie et faciliter les procédures de régularisation ont pour but d’apaiser le climat actuel dans le pays.
S’ajoute à ces décisions, un communiqué du ministère des Affaires étrangères le 4 mars 2023 qui propose l’exonération des pénalités de séjour pour les migrants souhaitant faire un retour volontaire dans leur pays.
Celles-ci étaient plafonnées à 3 000 dinars (900 euros), une somme très élevée et difficile à rassembler pour des migrants qui étaient en Tunisie depuis plusieurs années.
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