Alors que les élections présidentielle et législative sont prévues dimanche 14 mai en Turquie, le président sortant Recep Tayyip Erdogan, est en perte de popularité même dans ses fiefs électoraux.
Déclaré candidat, après vingt ans au pouvoir, Erdogan aura comme principal adversaire, Kemal Kiliçdaroglu, leader de la coalition d’opposition. Les sondages donnent un résultat très serré entre les deux candidats, renseigne-t-on.
« Ali a une casquette de l’AKP sur la tête, le parti du président, c’est un fidèle électeur d’Erdogan mais cette année, il ne votera pas pour lui ni à la présidentielle, ni aux législatives », rapporte RFI.
« Un parti au pouvoir depuis 20 ans aurait dû s’assurer de la sécurité dans ces immeubles. C’est leur responsabilité. J’ai toujours soutenu Erdogan jusque-là, mais cette fois avec ma famille, on ne votera pas pour lui. Le gouvernement est criminel, mais nous aussi, nous sommes coupables. Parce qu’on a voté pour lui toutes ces années et on n’aurait pas dû », raconte-t-il, au micro de la radio mondiale.
Allusion au séisme qui a frappé le pays, causant la mort des milliers de personnes.
Dans la foulée, Erdogan est également perçu comme le seul responsable de l’inflation.
Mais il faut souligner que le dirigeant turc joue sur sa stature, sur son omniprésence sur le plan diplomatique.
Son programme baptisé « Le siècle de la Turquie » séduit toujours nombre d’électeurs.
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