La 9e édition de VivaTech, qui se tient à Paris, souligne l’énergie débordante du continent africain. Cette année, on note une tendance particulière : l’intelligence artificielle.
François Bitouzet, à la tête de VivaTech en tant que directeur général :
» Si vous n’aviez pas le cloud comme la France, si vous n’aviez pas la blockchain comme l’Afrique, ou le stockage massif, peu importe, vous pouvez repartir de zéro. Tout le monde est donc dans la course. Et quand on connaît le talent des entrepreneurs numériques africains, leur capacité à inventer de nouveaux produits et à étonner le monde, Je sais qu’en matière d’intelligence artificielle, c’est un formidable champ d’expression pour eux. »
Cette année, la Côte d’Ivoire se distingue parmi les délégations africaines les plus en vue. Son environnement technologique se distingue comme l’un des plus vigoureux du continent. Les startups innove en particulier dans les domaines de la culture et du numérique. Philippe Yacé, qui a fondé et dirige l’entreprise Sellarts :
« C’est la place de marché qui met en relation les artistes sur le marché de l’art – à la recherche de visibilité ou d’opportunités – avec les acheteurs. Donc c’est vraiment pour permettre aux artistes africains de s’exporter à l’étranger grâce au numérique ».
Le Sénégal est aussi bien illustré, comptant 15 startups qui cherchent du financement. Point culminant de l’événement : les AfricaTech Awards. Un concours qui honore les innovations africaines les plus prometteuses dans les domaines cruciaux du continent. Parmi les 45 startups africaines ayant pris part aux AfricaTech Awards, celles du Sénégal, du Congo et de la Côte d’Ivoire ont particulièrement brillé.