Le Vodoun est une composante essentielle du patrimoine culturel et spirituel du peuple au Bénin. Parmi les dieux sacrés, Sakpata est l’une des plus vénérées, représentant à la fois la terre et la générosité. Ce dieu, protecteur et protecteur, occupe une place centrale dans la vie religieuse et sociale des communautés, en particulier dans le Sud du pays. Sakpata est un dieu yoruba, célèbre dans le Golfe du Bénin, au Brésil et en Haïti, comme le dieu de la variole et plus généralement des maladies éruptives. La mythologie vodoun fait également de lui la divinité de la terre au Bénin et au Togo. Toutefois, les deux aspects sont interconnectés. Bien que très crainte, elle est l’une des personnalités les plus appréciées du monde.
Origine et signification du vodoun Sakpata
Selon le contexte, le nom Sakpata peut prendre différentes formes et prendre différentes formes, comme Shankpanan et Kpataki, que les Fon ont traduits par Sakpata, ce qui signifie « l’indispensable, le Suprême ». Ils sont appelés Shakpana, Shopona ou Shoponno en pays yoruba au Nigeria. Les pratiquants, qu’ils soient hommes ou femmes, sont appelés sakpatasi. Ils interprètent des chansons, parfois avec une certaine indifférence envers le pouvoir ou les spectateurs, dansent, sautent et se roulent dans la poussière. Dans un article paru en 2013, le professeur Mahougnon Kakpo examine les travaux sur les origines historiques de Sakpata. Il affirme qu’il est présent au Bénin au moins depuis la fin du XVIIe siècle, c’est-à-dire avant celle du Fa (1715).
Sakpata y serait arrivé à partir d’un flux migratoire venant d’Egba, un village d’Abeokuta au Nigeria. Ces populations, accompagnées de leurs orishas, s’installent sur les collines de Dassa-Zoumè et initient les premières personnes au vodoun Sakpata. Le roi Akaba du royaume d’Abomey (ancien Danxomey) prend des disciples au début du XVIIIe siècle. Une épidémie de variole éclate peu après, entraînant également la mort du roi en 1708. On trouve des pustules et un bruit court sur son corps, suggérant que cette variole aurait été causée par un vodoun du pays Idaasha (Dassa-Zoumè).
Depuis Dassa-Zoumè, le culte de Sakpata se répand alors vers le centre du pays, puis vers le sud et toute la région côtière. Le vodoun, redoutable, n’est pas très accueilli à Abomey. Il est craint de l’appeler et on utilise souvent des litotes comme « Maître de la Terre » ou « Roi des Perles ».