L’appel au dialogue, lancé dimanche par le président Bola Tinubu, semble ne pas convaincre les Nigérians. Des manifestants ont de nouveau, descendu dans les rues, lundi matin pour un 5e jour de mobilisation.

Des heurts ont à nouveau éclaté entre forces de l’ordre et manifestants à Abuja, ainsi qu’à Lagos, Suleija et Kaduna.

La violence policière a été décriée d’abord par les organisations des droits de l’Homme, mais également par le prix Nobel de littérature, Wole Soyinka.

S’exprimant dimanche soir, il a lancé : « Tirer à balles réelles sur des manifestants pacifiques qui déplorent la faim, symbolise une régression inquiétante. Du type de celles qui précèdent très probablement les révolutions. »

A rappeler qu’en marge de ces manifestations d’envergure nationale, plus de 700 personnes ont été arrêtées.