Très discret depuis le coup d’État, qui a renversé son successeur Mohamed Bazoum, l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, sort enfin de son silence.
Dans un entretien exclusif avec le magazine Jeune Afrique, il réagit aux accusations selon lesquelles il aurait joué un rôle dans le putsch.
Des accusations qu’il dit avoir avoir « très mal » vécues. « Je me sens insulté, meurtri dans mon intelligence. Tout cela est archi-faux », a-t-il laissé entendre.
Et d’ajouter : « Ceux qui propagent ce type de rumeurs sont ceux qui dès le premier jour, ont cherché à nous diviser Bazoum et moi. Mais notre amitié a toujours été plus forte que cela ».
Il précise d’ailleurs échanger chaque jour avec le président renversé et invite à en tirer les conclusions.
« Mon exigence n’a jamais varié. Je demande la libération du président Mohamed Bazoum et sa restauration dans ses fonctions. », a-t-il indiqué.
Depuis le coup d’État du 26 juillet à Niamey, faut-il le rappeler, Mahamadou Issoufou se fait discret.
À tort ou à raison, de nombreuses personnalités le considèrent comme un homme toujours influent à Niamey.
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