Connu pour son amour pour le continent, Abdel Ouedraogo demeure l’un des acteurs les plus importants dans la valorisation et la reconnaissance des artistes africains à New York.
Ceci, à travers ses scènes et clubs de Harlem, qui attirent des centaines d’amoureux de la musique africaine, soir après soir.
Arrivé aux États-Unis il y a un peu plus de vingt ans, l’entrepreneur burkinabè et touche-à-tout musical, Abdel Ouedraogo, affiche sa volonté de promouvoir l’Afrique, ses artistes et ses musiques.
Et malgré le succès de chacune de ses initiatives, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Même si la réussite professionnelle peut changer les gens, leur faire oublier d’où ils viennent.
Mais c’est tout le contraire pour Abdel Ouedraogo, basé à New York et qui, avec deux des scènes musicales africaines les plus connues de la ville, “Shrine” et “Sylvana”, ainsi que d’autres multiples business florissants et environ 100 employés, porte toujours son pays, son continent à cœur.
« Je suis loin de chez moi, mais je suis fier d’être africain et burkinabè, comme toujours » sourit-il, « c’est mon moteur. Mon envie permanente de faire la promotion de l’Afrique par la musique de ce côté de l’Atlantique dirige tous mes projets ».
L’entrepreneur musical est tout le temps actif, et il est l’un des témoins privilégiés de l’explosion récente des musiques d’Afrique aux États-Unis, dont il a vu les premières étincelles il y a plus de quinze ans, à Harlem.