Accusé de 18 chefs d’accusation de meurtre, le Sud-africain, Siphosoxolo Myekethe a renoncé à sa demande de libération sous caution ce mardi 15 octobre 2024 et reste en détention.
En effet, il a été accusé d’avoir ôté la vie à 18 personnes lors des fusillades de masse dans des maisons distinctes la même soirée en Afrique du Sud. Pour l’arme du crime, c’est un fusil de type AK-47 et il le possède illégalement.
Les procureurs affirment que Myekethe était en liberté conditionnelle au moment des fusillades, après avoir été condamné pour meurtre dans une autre affaire.
Les échanges de tirs ont eu lieu le mois dernier dans un village de la périphérie rurale de la ville de Lusikisiki, dans la province du Cap-Oriental. Les victimes ont été abattues dans deux maisons appartenant à des sœurs du même quartier. Les victimes étaient 15 femmes, deux hommes et un adolescent. Nombre d’entre eux appartenaient à la même famille.
Pour la police, quatre personnes ont été tuées dans la première maison et 13 dans la seconde. La 18e victime est décédée à l’hôpital. Un bébé de deux mois a survécu à la fusillade. Les procureurs n’ont pas donné de motif pour les meurtres.