Cette semaine, les délégations de 14 pays d’Afrique de l’Ouest sont en train de travailler à Lomé, où se déroule la 40e Assemblée Générale de la Carte Brune de la CEDEAO. La réunion, qui a débuté le mardi 19 novembre 2024, a pour objectif d’analyser l’effet de la numérisation du Système de la Carte Brune de la CEDEAO sur la liberté de circulation des individus et des biens dans la région du fait de la digitalisation de ce système d’assurance.

Effectivement, la carte brune offre une protection contre les accidents automobiles transfrontaliers et a été créée dans le but de simplifier les déplacements tout en assurant une indemnisation rapide et juste des victimes d’accidents causés par des conducteurs non-résidents.

En ouvrant les travaux, le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barkola, a mis en évidence l’importance de cette initiative pour la région et a rappelé les obstacles à surmonter afin d’assurer une mise en œuvre plus performante. Son pays, le Togo, a également réaffirmé son engagement envers la création d’un espace communautaire plus intégré et plus solidaire.

La Commission de la CEDEAO a également mis en évidence les difficultés liées aux changements qui se produisent, notamment les récentes émissions du Niger, du Burkina Faso et du Mali, pour former l’AES.

« Le monde est en train de changer, et nous devons aussi adopter une approche de coopération régionale. L’adoption des solutions numériques, l’amélioration des structures de gouvernance et la promotion de la finance durable dans le cadre de la Carte Brune seront cruciales à l’avenir », a indiqué à cet effet Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.

Il est important de se rappeler que les dirigeants de la CEDEAO ont mis en place le système de la carte brune le 29 mai 1982 à Cotonou, au Bénin.