Depuis début mars, de hautes pressions (anticyclone) influencent favorablement notre temps mais entraînent aussi une qualité de l’air médiocre sur l’ensemble du continent.

Selon la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine), les niveaux de particules fines ont franchi le seuil d’information à Bruxelles mardi après-midi. Ce niveau avait déjà été franchi en Flandre mardi matin. Actuellement, la Wallonie n’est pas touchée.

Le niveau d’alerte pour les PM10, établi à 50 µg/m³ selon une moyenne mobile sur 24 heures, a été franchi à 15h00 dans la Région de Bruxelles-Capitale.

« Compte tenu des conditions météorologiques défavorables, la qualité de l’air restera médiocre au moins jusqu’à demain/mercredi« , a rapporté la Celine.

Le taux de particules fines dans l’air devrait baisser à partir de jeudi, où le vent devrait faire diminuer ces concentrations. Les concentrations élevées sont « dues aux émissions de particules primaires et à la formation de particules secondaires conjuguées à la faible dispersion de la pollution en raison de conditions météorologiques défavorables (temps anticyclonique stable avec peu de vent)« , a précisé la cellule interrégionale.

Selon les données acquises par le satellite Copernicus Sentinel-5P le 3 mars 2025 (voir photo de droite), les concentrations de dioxyde d’azote (NO₂) sont particulièrement élevés dans certaines parties de la Belgique, de la France, du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la République tchèque, de l’Autriche et de la Slovaquie.

Des niveaux accrus de particules peuvent causer des problèmes de santé, notamment des difficultés respiratoires. Les individus vulnérables tels que les jeunes enfants, les personnes d’âge avancé et celles atteintes de pathologies pulmonaires ou cardiaques courent un risque accru. Pour ces personnes-là, il est particulièrement conseillé de ne pas réaliser d’exercice physique et/ou prolongé à l’extérieur tel que du jogging.