La SNCB et Infrabel sont à la recherche d’électromécaniciens. Il s’agit d’un métier assez spécifique et pourtant essentiel puisqu’il permet notamment de réparer le matériel roulant. Cependant, ces profils sont peu courants. C’est pour cette raison que Bruxelles Formation a instauré un programme intensif et rapide de 4 mois destiné à 12 individus. En retour : une offre d’emploi garantie.
Dans la salle de formation remplie de tableaux électriques, Zahra est la seule femme parmi les stagiaires recrutés pour cette formation. Elle explique :
« Electromécanicienne me parle car je ne voulais pas juste être électricienne, ni seulement mécanicienne. C’est une combinaison des deux, je ne vais donc pas m’ennuyer ».
Le fait d’avoir une place au sein de la SNCB ou Infrabel est un soulagement. Julian, en reconversion professionnelle, explique : « On ne reçoit pas juste un bout de papier pour nous aider à trouver un emploi. On a déjà cette sécurité et ça change tout ».
La SNCB a du mal à trouver certains profils techniques, tels que les électromécaniciens. Toutefois, d’après Vincent Bayer, représentant de la SNCB, la collaboration avec Bruxelles Formation a déjà démontré son efficacité.
« Nous avons ce partenariat depuis cinq ans et on constate que le taux de réussite est de 100%. Ca conduit à une intégration quasi d’office au sein des ateliers de la SNCB », explique Vincent Bayer.
La formation pour se qualifier en tant qu’électromécanicien dure généralement trois ans. Dans cette situation, il a été abrégé à 4 mois plus 2 mois de stage.
« C’est possible car il s’agit d’une formation intense donnée à des personnes qui avaient déjà des bases en électricité », explique Thibault Balthazar, attaché de presse de Bruxelles Formation.
Avant d’entamer la formation, Zahra avait déjà des connaissances en électricité car elle avait auparavant exercé un poste de technicienne en électroménager. Dans quelques mois, elle deviendra la deuxième femme électromécanicienne de la SNCB. Avec un grand sourire, elle annonce :
« Je me projette déjà là-bas, j’ai vraiment hâte. Je serai fière d’avoir cette place ».
De son côté, la SNCB a précisé qu’elle envisage d’embaucher 200 spécialistes techniques en 2025, parmi lesquels 20 électromécaniciens.