Dans quelques heures, le carnaval de Rio va commencer et la ville est déjà envahie par l’euphorie de la samba. On prévoit que huit millions de personnes visiteront cette année, mais nombre d’entre elles ne se limitent pas à regarder. Un nombre croissant de danseurs étrangers s’inscrit dans les écoles de samba pour maîtriser les mouvements emblématiques du défilé.

« C’est beaucoup de travail. Les Brésiliens qui font cela toute l’année ont toute mon admiration, parce qu’honnêtement, c’est énormément d’engagement et de sueur, » témoigne Raphaëlle Charron, venue du Canada.

Les répétitions se succèdent dans les studios et au Sambodrome. Cette année, Léa Nifaut, une danseuse originaire de la Réunion, exprime sa joie de voir la culture africaine valorisée.

« C’était génial, une très bonne énergie. Cela résonne en moi, et je suis fière d’y participer. »

Le phénomène connaît une accélération grâce à l’usage des réseaux sociaux. Beaucoup de danseurs ont appris la samba en ligne avant de se former directement sur place.

« Quand l’internet s’est développé, la samba est devenue plus connue, et les gens ont voulu venir ici, » explique Alex Coutinho, professeur de samba.

Le carnaval de Rio promet d’être plus cosmopolite que jamais, rassemblant amateurs et experts dans une effusion de mouvement et de couleurs.