À Saint-Josse, une nouvelle élection aura lieu le dimanche 9 février pour les résidents. Des irrégularités détectées dans le système des votes par procuration ont conduit à l’annulation des élections du 13 octobre dernier. Toutefois, revoter entraîne des coûts. Quel est le montant total de cette élection extraordinaire ?
Dépenses par région
Le coût d’une élection municipale est réparti entre la commune et la Région. À Bruxelles, toutes les dépenses associées au vote électronique sont couvertes par la Région. Notamment à Saint-Josse, elle devra débourser 36.000 euros à la société Civadis qui lui fournit deux logiciels. Un outil est dédié à la gestion des listes électorales au sein des bureaux de vote. L’autre pour l’agrégation des résultats. Ensuite, on trouve les ordinateurs et les logiciels qui sont utilisés pour le vote électronique en tant que tel. La société Smartmatic a facturé approximativement 15.000 euros. L’addition totale pour la région s’élève donc à un peu plus de 50 000 euros.
Dépenses de la municipalité
La municipalité finance principalement son personnel qui travaillera pour garantir que tous puissent voter. Cela inclut tous les éléments logistiques, y compris la mise en place des bureaux de vote dans les établissements scolaires. C’est la municipalité qui se charge également de l’envoi des convocations et de la supervision du processus électoral. Ainsi, plusieurs équipes sont mises en action. À Saint-Josse, le coût du matériel et des ressources humaines est évalué à 40.000 euros.
En somme, l’organisation de cette élection exceptionnelle devrait engendrer un coût compris entre 90 et 100.000 euros.
Théoriquement, la Commune et la Région pourraient envisager d’intenter une action en justice pour obtenir une réparation pour le dommage financier. Pour le moment, ce n’est pas le cas. À titre de rappel, le procureur de Bruxelles a lancé une enquête concernant d’éventuelles fraudes électorales.