L’un des pays dont la visibilité politique est des plus opaques connait une petite ébullition ces derniers jours.
Le contexte :
A 89 ans fatigué de 40 années de règne dont 19 ans premier ministre, le Président Biya est au crépuscule de sa vie et de son règne. Visiblement Il n’a préparé personne et tous ses collaborateurs qui ont eu une prétention avérée à sa succession ont été en prison ou simplement écartés.
Marafa, Mebe Ngoh paient le prix de leur ambition affichée ou d’avoir été désigné comme tel.
Récemment le SECRETAIRE GENERAL à la Présidence de la République Ngoh NgoH Ferdinand a été convoqué par le Tribunal Criminel Spécial sur le scandale de la gestion des fonds covid ; Tous les ministres ont été entendus et des faisceaux indiquent que c’était lui l’ordonnateur principal des dépenses.
La prochaine présidentielle aura lieu en 2025, les candidats se déclarent et bien sûr, le Président Biya lors de la visite du Président Français Macron avait déclaré qu’il lui reste 3 ou 4 ans pour savoir s’il sera candidat ou pas !
Une façon claire de dire qu’il ne lâchera pas !
La question est donc la suivante : A 89 ans sera-t-il candidat à s propre succession ? ou attendons-nous la candidature de son fils ou celle d’ un autre ?
Son fils Frank Emmanuel Biya parce qu’il fait la une de l’actualité ces derniers jours : Taiseux ; il a visité de très grandes Majesté dans le pays
Notamment le Sultan des Bamoun et puis dans les nord le LAMIDO de Rey Bouba par ailleurs administrateur civil et Premier vice-président du sénat
Alors l’opinion s’enflamme d’autant qu’il est apparu pour la première fois avec l’écharpe du parti au pouvoir, parti dont il a été toujours lointain.
Sera-t-il le candidat du parti au pouvoir ? Probablement !
Qu’il le soit, ça n’étonnera personne dans le fond ; mais sa manque d’élégance et d’éthique ; Les pro régime diront qu’en tant que Camerounais il en a le droit, et naturellement la réplique sera le Cameroun n’est pas une monarchie.
Mais cette question malheureusement n’appartient pas seul au Camerounais : il reste l’équation France et surtout la crise anglophone qui s’est internationalisé.
L’avenir du Cameroun est sombre.
Kuissu Mephou Gerard
Cyberjournaliste Consultant
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