Radié des listes électorales, et par conséquent, ne pourra pas voter aux élections locales du 2 septembre prochain, l’ancien chef de l’État Laurent Gbagbo, qui a dirigé la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011, a affirmé mardi que redevenir président n’était “plus une obsession” pour lui.
Ce dernier laisse tout de même la porte ouverte à une candidature à la prochaine élection présidentielle en 2025.
“J’ai voulu être président, je l’ai été (…) mais ce n’est plus une obsession”, a déclaré M. Gbagbo.
“Si mes camarades estiment qu’il n’y a pas mieux que moi pour les échéances à venir, alors on se mettra en route pour travailler”, a-t-il ajouté, lors d’une conférence de presse fleuve de près de trois heures, à Abidjan.
Acquitté par la justice internationale de crimes contre l’humanité commis lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, il reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le “braquage” de la BCEAO en 2011.
Se prononçant sur le coup d’Etat au Niger, Laurent Gbagbo est contre une éventuelle intervention militaire de la Cedeao, pour y rétablir l’ordre constitutionnel.
“Je souhaite que Bazoum soit libéré, mais je ne souhaite pas que cette guerre ait lieu. Ce serait la guerre la plus idiote”, a-t-il dit, appelant la l’organisation sous-régionale à plutôt combattre “les terroristes” qui sévissent au Sahel.
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