Alors que les réactions internationales n’ont pas tardé à arriver, lesquelles continuent d’ailleurs de tomber, après le coup d’Etat au Gabon, les réactions africaines sont très timides.
La toute première réaction africaine, la seule jusqu’alors, est venue de l’Union africaine (UA).
Le président de la Commission de l’Union africaine (UA) « condamne fermement la tentative de coup d’État » au Gabon, dénonçant « une violation flagrante » des principes de l’organisation continentale, dans un communiqué publié mercredi.
Moussa Faki Mahamat « appelle l’armée nationale et les forces de sécurité à s’en tenir strictement à leur vocation républicaine, à garantir l’intégrité physique du président de la République [Ali Bongo Ondimba], des membres de sa famille, ainsi que de ceux de son gouvernement ».
A souligner que quelques heures seulement après l’intervention télévisée des putschistes dans la matinée, la Chine a appelé « à agir dans l’intérêt fondamental du peuple gabonais ».
Dans la foulée, Moscou a expliqué suivre avec une « profonde préoccupation » la situation au Gabon, par le biais de Josep Borrell,son haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, estimait ce coup pourrait encore accroître l’instabilité dans toute la région.
Il est à rappeler qu’il y a beaucoup de réactions en France également, dans la classe politique et au sein du gouvernement.
Le Gabon et la famille Bongo ont longtemps été le symbole par excellence de la « Françafrique ».
Paris vient tout juste de condamner une nouvelle fois le coup d’État et d’appeler au retour à l’ordre constitutionnel.
La France appelle aussi « à la tenue d’élections libres et transparentes ».