Les États-Unis sont comme un éléphant dans la pièce, la dette américaine alarme le FMI.
En effet, avec un endettement avoisinant plus de 34.600 milliards de dollars (31.800 milliards d’euros), soit plus de 120% du PIB américain d’après les chiffres provisoires du FMI (soit plus que la France à 110%), la dette américaine commence à inquiéter les acteurs économiques.
Ainsi, pour cause : période covid mise à part, c’est l’un des ratios les plus hauts depuis la Seconde Guerre mondiale. Malgré qu’au mois de février dernier, Jerome Powell le patron de la Réserve fédérale américaine, tirait la sonnette d’alarme :
” À long terme, les États-Unis se trouvent sur un chemin budgétaire insoutenable prévient Powell, la dette grossit plus rapidement que l’économie” ajoutait-il dans une interview à la chaine CBS.
De ce fait , les comptes publics se sont dégradés pendant la covid avec la baisse des recettes budgétaires et fiscales, mais surtout l’augmentation des dépenses sociales à travers des programmes comme le Paycheck Protection Program ou encore l’American Rescue Plan. Sauf que depuis, aucune amélioration ne se montre, au contraire, les prévisions laissent entrevoir un accroissement de la dette et du déficit. À en croire les informations du Fonds Monétaire International (FMI), la dette publique américaine pourrait atteindre, 138% du PIB en 2028. De plus, en ce qui concerne le déficit public de l’État américain, selon le CBO (le bureau du budget américain, sorte de Cour des comptes aux États-Unis), il ne devrait pas descendre en dessous des 5,5 % pour les dix prochaines années, là où l’Union européenne est très attachée à sa règle des 3%.
L’Etat américain poursuit plutôt sereinement son politique budgétaire expansionniste.