Sur le sol Américain, les négociations reprennent ce lundi 7 octobre chez Boeing, après trois semaines d’une grève quasi-générale des employés du constructeur dans la région de Seattle, le berceau du groupe.
Les travailleurs en grève de Boeing et leurs partisans manifestent devant l’usine de fabrication de Boeing Co. à Renton, Washington, le 16 septembre 2024.
Pour une troisième négociation chez Boeing, en présence de médiateurs fédéraux. Jusqu’à présent, les propositions de l’avionneur, une augmentation de 25% des salaires sur quatre ans, puis, en guise d’offre finale, de 30%, ont échoué à satisfaire le syndicat international des machinistes qui demandait 40% de hausse. Les discussions ont également buté sur le refus de la direction de réintroduire un système de pension, supprimé il y a dix ans.
Le chef de Boeing, Kelly Ortberg, l’affirme pourtant : « Une solution avec IAM, le syndicat international des machinistes, reste une priorité, nos équipes sont prêtes à reprendre les négociations ».
Pour les quelques jours de grève, cela coûterait à Boeing pas moins de 50 millions de dollars par jour. L’arrêt total de la production dans ses bastions de Seattle et d’Everett retarde aussi et surtout la mise en place de procédures d’amélioration de la qualité, après le double crash de 737 Max.