Le jeudi à Johannesburg a marqué le début du sommet des ministres des affaires étrangères du G20. Avec la présidence du groupe en 2025 revenant à l’Afrique du Sud, c’est le président Cyril Ramaphosa qui a dirigé la cérémonie d’ouverture.
Le dirigeant a délivré une allocution exposant ses solutions face aux problématiques que rencontre le monde :
« Les conflits entre la Russie et l’Ukraine, les conflits qui font rage dans l’est de la République démocratique du Congo, au Soudan, au Sahel et à Gaza continuent d’entraîner de lourdes pertes humaines et d’aggraver l’insécurité mondiale. L’Afrique du Sud se félicite de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, qui constitue une première étape cruciale pour mettre fin à la grave crise humanitaire à laquelle est confrontée la population palestinienne de Gaza. »
La réunion de jeudi a vu la participation de plusieurs ministres des affaires étrangères, y compris Sergey Lavrov de Russie et Wang Yi de Chine. Cependant, le secrétaire d’État américain Marco Rubio n’y était pas présent, en raison des frictions diplomatiques entre l’Afrique du Sud et les États-Unis.
« Le G20 doit jouer un rôle de premier plan dans l’agenda mondial pour les personnes, le climat et la prospérité. Alors que nous nous efforçons d’atteindre un objectif commun, je pense qu’il est important que nous nous souvenions que la coopération est notre plus grande force. Cherchons à trouver un terrain d’entente par le biais d’un engagement constructif. Grâce au G20, nous devrions être en mesure de définir les coordonnées d’une nouvelle cause pour le progrès humain. Les États-Unis étaient représentés par l’ambassadrice par intérim en Afrique du Sud, Dana Brown. Des représentants de l’Union européenne, des Nations unies et de l’Union africaine qui a récemment rejoint sa composition étaient également présents. » a ajouté le président Cyril Ramaphosa.
Le programme du premier jour prévoit un échange sur les enjeux du développement liés à la situation géopolitique mondiale.
Le G20 a pour objectif de rassembler les nations développées et en développement en vue de construire les fondements d’une stabilité économique globale et de promouvoir la collaboration. Cependant, le groupe a souvent du mal à parvenir à un accord substantiel sur les sujets à aborder en raison des objectifs divergents des États-Unis, de l’Europe, de la Russie et de la Chine.