« Son entourage l’a supplié d’arrêter. Il avait perdu du poids et sa mobilité s’était dégradée », confie RFI.
Allusion à l’ex-chef de l’État gabonais, Ali Bongo, qui avait cessé de s’alimenter le 14 mai, pour protester contre le traitement réservé à son épouse Sylvia et leur fils Noureddin, tous deux incarcérés.
Après donc deux de grève de la faim, l’ancien président serait en bonne santé, mais un de ses anciens kinésithérapeutes a été rappelé pour lui prodiguer des soins.
Par ailleurs, toujours selon notre source, un possible accord serait trouvé entre Ali Bongo et le pouvoir.
Puisque quelques jours plus tard, ses deux fils Jalil et Bilal, qui vivaient avec lui dans sa résidence, ont pu quitter le Gabon.
Ces derniers se trouvent désormais à Londres avec leur tante Léa. « Ils reçoivent un soutien psychologique, car ils ont été maltraités et sont traumatisés », indique-t-on dans l’entourage.
Mais Ali Bongo se retrouve donc un peu plus isolé, alors que son épouse et son fils aîné sont toujours emprisonnés.