Face aux avertissements du ministère ghanéen des Finances sur le fait que le pays pourrait perdre des milliards de dollars de financement de la Banque mondiale, si le projet de loi LGBT était promulgué, le président Akufo-Addo pourrait renoncer à promulguer cette loi, qui fait polémique.
L’on parle d’une perte d’au moins 4 milliards de dollars dont le Ghana bénéficie de la part du Fond Monétaire Internationale (FMI).
Un soutien au budget du pays étalé sur trois ans depuis seulement l’an dernier. Les prochains versements risquent alors d’être compromis, à en croire le ministre des Finances.
Pour rappel, le projet de loi prévoit trois ans de prison pour s’être identifié comme LGBTQ+ et de cinq ans pour en avoir fait la promotion.
La nouvelle loi proposée a été soutenue par les deux principaux partis politiques du Ghana, mais ne peut être appliquée sans l’approbation du président.
Il a été largement condamné par le Royaume-Uni et les États-Unis.
Les groupes de défense des droits l’ont qualifié de régressif.
Téléchargez nos applications