Après des années de débat, la justice a rendu son verdict ce 31 juillet 2024. Il est donc important de tirer des analyses, des enseignants ainsi que la portée de ce procès qualifié d’historique voire les questions que cela posent.

 

Le temps est pesant depuis ce 31 juillet 2024, au tribunal de première instance de Dixinn, délocalisé dans l’enceinte de la cour d’appel de Conakry. De plus une sécurité au rendez-vous et l’accès à l’audience est désormais conditionné à la présentation d’un laissez-passer. Tout est calme dans la ville de Nzérékoré.

 

Alors que la Guinée commémore samedi les 15 ans de cette violente répression d’un rassemblement de l’opposition, RFI a analysé le jugement. Dans ce document de près de 300 pages, la Cour livre quelques vérités judiciaires sur les préparatifs du massacre, son caractère « méthodique » et « systématique ». Toutes les zones d’ombres n’ont cependant pas encore été levées, car le procès a également permis de nouvelles inculpations.

 

Ils retiennent au moins « trois actes préparatoires » à la répression contre une manifestation de l’opposition organisée ce jour-là dans le plus grand stade de la capitale. Le premier est « l’encadrement par Claude Pivi de 400 jeunes dans l’enceinte de la présidence ».

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240928-proc%C3%A8s-du-massacre-du-28-septembre-2009-en-guin%C3%A9e-v%C3%A9rit%C3%A9s-judiciaires-et-zones-d-ombres