« Children of honey » met en avant la bataille de la communauté Hadzabe pour sauvegarder ses traditions et sa langue. Ce documentaire est le seul à avoir été sélectionné dans le cadre du programme professionnel « Impact Days », organisé par le Festival du film et le Forum international des droits de l’homme.
Environ une centaine de réalisateurs et producteurs ont soumis leurs candidatures pour le programme « Impact Days », qui se déroule dans le contexte du Festival international du film et forum sur les droits de l’homme à Genève. Cependant, seuls 12 projets de films documentaires ont été retenus.
Le projet « Children of Honey », qui concerne la communauté Hadzabe de Tanzanie et vise à protéger sa langue, en est un exemple.
« Lorsque j’ai rencontré les Hadzas pour la première fois, j’ai immédiatement réalisé qu’ils avaient quelque chose que nous avons tous perdu, à savoir une véritable connexion avec le monde naturel et avec les autres. Leur tissu social est très égalitaire. Lorsque l’idée du film a germé, les Hadza ont dit : « il faut que ce soit grand, nous voulons que le monde connaisse notre histoire, car pendant trop longtemps, nous avons été dépeints d’une manière que nous n’aimons pas et notre histoire n’a pas été entendue ». C’est une grande opportunité pour nous d’être devant des gens qui peuvent vraiment nous soutenir, pas seulement du côté du film, mais aussi du côté des vrais artisans du changement. « , explique Jigar Ganatra, co-directeur de » Children of honey »
» Le festival du film et forum international sur les droits de l’homme et son programme Impact days, constituent une plateforme pour permettre aux réalisateurs et aux producteurs de défendre leur œuvre auprès de bailleurs de fond, mais aussi et surtout auprès d’acteurs internationaux engagés, concernés par les luttes abordées dans leur film. «
« En tant que productrice d’impact, nous travaillons évidemment avec les Hadza pour comprendre quels sont leurs besoins les plus urgents à l’heure actuelle. Et comment nous pouvons soutenir les initiatives locales déjà existantes. Ils sont très attachés à la préservation de leur langue, ainsi qu’à la préservation de leur habitat et à l’assurance qu’ils racontent leur propre histoire. », explique Simona Nickmanova, Impact Producer.
Tous les talents ont un point de convergence : ils utilisent le cinéma comme un outil pour provoquer du changement dans les communautés.