Plusieurs fois condamné en France pour « incitation à la haine raciale », Stellio Gilles Robert Capo Chichi, alias Kémi Seba, a été déchu de la nationalité française, par un décret paru le 9 juillet dernier dans le Journal Officiel. Voici les raisons.
En mars, faut-il le rappeler, la préfecture de l’Essonne avait tenté d’interdire une de ses conférences alors qu’il était déjà visé par une procédure de déchéance de nationalité.
Cette décision avait été suspendue par le tribunal administratif.
Peu après, il avait publié une vidéo en ligne où il brûlait un document qu’il présentait comme son passeport français.
Ancien leader du groupuscule « La Tribu Ka », dissous en 2006 pour ses positions antisémites et ses appels à la séparation raciale, Kémi Seba est aujourd’hui à la tête du groupe Urgences panafricanistes.
Il faut souligner que le militant panafricaniste dispose d’une forte présence sur les réseaux sociaux.
En 2023, le député Renaissance, Thomas Gassilloud, ancien président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, l’a accusé d’être « un relais de la propagande russe » et de « servir une puissance étrangère » visant à alimenter le sentiment antifrançais.
Des raisons suffisantes pour faire déchoir l’activiste de sa nationalité française.