Au Kenya, face à une puissante contestation dans le pays qui a sombré mardi dans une violence meurtrière, faisant  23 morts, William Ruto a fait un rétropédalage.

Le président kényan a annoncé mercredi 26 juin, le retrait du projet de budget 2024-25 prévoyant des hausses de taxes.

« Après l’adoption du projet de loi, le pays a été témoin d’une large expression de mécontentement à l’égard du projet de loi tel qu’il a été adopté, qui a malheureusement entraîné des pertes de vies humaines et des destructions de biens », a ajouté le chef de l’État.

Pour compenser le manque à gagner, car cette loi de finances devait rapporter 345 milliards de shillings en plus dans les caisses de l’État, que l’année précédente, William Ruto propose des mesures d’austérité.

Et il sera le premier à se serrer la ceinture, promet-il, puisque la présidence montrera l’exemple.

Les frais de travail, de transport, d’hébergement, de rénovation, notamment, seront revus à la baisse.

C’était aussi une revendication des manifestants qui refusaient de payer plus d’impôts pour financer des élites politiques qu’ils jugent corrompues.

Enfin, William Ruto a invité la jeunesse à la discussion.