Dans une une très longue interview à la télévision nationale, en marge de la commémoration de l’accession à l’indépendance du Niger, samedi 3 août, le général de brigade Abdourahamane Tiani, président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, est revenu sur la brouille diplomatique avec le Bénin.
Dans son intervention, le général Tiani s’est dit satisfait de la médiation lancée des deux anciens présidents béninois pour renouer le dialogue entre les deux pays.
Contrairement à son Premier ministre, il ne parle pas de bases françaises implantées chez son voisin, mais plutôt « d’agents subversifs du renseignement français » présents au Bénin pour « déstabiliser » le Niger.
Au sujet de l’Alliance des États du Sahel, il se dit satisfait de la coopération avec le Mali et le Burkina.
Selon lui, la Confédération lancée le 6 juillet dernier est une « étape intermédiaire ».
« Nous allons vers la Fédération » entre les trois États, a-t-il annoncé.
A rappeler que durant près de deux heures, le général Tiani est revenue sur les thématiques qu’il a prises l’habitude d’aborder.
D’abord la souveraineté qu’il considère aujourd’hui retrouvée, la lutte contre le terrorisme et le soutien indéfectible aux forces armées dont il est issu.
Il est également revenu sur les sanctions de la Cédéao de l’an dernier, mais aussi sur les accusations à l’encontre de la France de financer voir d’entraîner des terroristes dans la région, notamment au Bénin.