L’huile dérivée des graines de courge, qui sont les pépins de ce fruit, est reconnue pour ses bienfaits notables sur la santé, en particulier en ce qui concerne le bien-être urinaire chez l’homme. Elle est riche en phytostérols, ce qui favorise la santé de la prostate et contribue au bon fonctionnement du système urinaire. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a reconnu l’efficacité de la graine de courge parmi les rares actifs pour son rôle dans l’atténuation des problèmes liés à une hypertrophie de la prostate. Ainsi, c’est un précieux soutien pour augmenter le confort urinaire et prostatique, dès les premiers symptômes d’inconfort.
On connaît les graines pour leurs vertus antihelminthiques (contre les ténias et oxyures) et antichistosomiales (concernant une maladie parasitaire tropicale), qu’elles soient sous forme d’extraits secs ou consommées directement. Cette caractéristique est attribuée à l’effet de la cucurbitacine.
Depuis longtemps, les graines de Cucurbita pepo sont employées en médecine traditionnelle comme suppléments alimentaires, valorisées pour leurs propriétés antioxydantes. Elle facilite en particulier la normalisation du taux de glutathion dans le sang. Il peut donc représenter un atout significatif pour l’équilibre cardiovasculaire.
Elles ont également le potentiel d’atténuer les symptômes urinaires inférieurs associés au syndrome de l’hyperplasie bénigne de la prostate et possèdent une action antiandrogénique (réduction de l’activité des hormones androgènes). Différentes recherches conduites chez l’homme ont mis en évidence les avantages d’un supplément en huile de pépins de courge sur l’amélioration du bien-être, une baisse de l’IPSS (International Prostate Symptom Score), ainsi qu’une réduction du niveau de DHT (dihydrotestostérone) dans le tissu prostatique.
On a également pu noter une baisse du PSA (antigène spécifique de la prostate), une glycoprotéine produite par les glandes prostatiques, peu après l’ingestion d’huile de pépins de courge. On associe généralement une élévation du PSA à une pathologie de la prostate. Elle est aussi pertinente dans le cas de divers troubles de la miction (dysurie, pollakiurie, vessie irritable ou neurotonique) chez l’homme et la femme.