Plusieurs artefacts anciens ont été rendus à l’Irak par la Suisse et le Japon. Lors d’une conférence de presse, le ministre des Affaires étrangères a fait un bilan des œuvres qu’il a récupérées.

Quelques-uns de ces articles, tels que les peintures texturées, avaient été empruntés à une expédition archéologique japonaise qui œuvrait en Irak durant les années 1970. Ces artefacts ont leur origine en Mésopotamie, une zone historique du Proche-Orient reconnue comme le foyer de la civilisation et qui occupe en grande partie l’actuel territoire irakien. Au cours de longues décennies marquées par la guerre et l’instabilité, un grand nombre d’œuvres irakiennes ont fait l’objet de pillages.

La récupération de cet important patrimoine culturel est le résultat des efforts diplomatiques du ministère des affaires étrangères, et en particulier du département juridique, du personnel des ambassades de la République d’Irak à Tokyo et à Berne, et des institutions concernées au Japon et en Suisse, a souligné Fuad Hussein, ministre des affaires étrangères de l’Irak.

En mai 2024, la Suisse a renvoyé à l’Irak deux importants reliefs assyriens du VIIIe siècle avant J.-C. issus du site archéologique de Nimrud-Kalhu ainsi qu’un buste royal, ces artefacts ayant quitté l’Irak dans des circonstances illégales.

L’Irak compte de nombreux sites archéologiques antiques qui sont faiblement ou non protégés. Toutefois, au fil des dernières années, le gouvernement irakien a progressivement récupéré les objets d’antiquité dérobés.