Marrakech célèbre les folklores mondiaux sur trois jours de festivités.
En effet , le festival Marrakech Folklore Days a célébré sa sixième édition au Maroc, se déroulant cette année du 24 au 27 octobre.
Dans le courant de ces trois jours dédiés aux spectacles de danse, plus de 700 artistes et professionnels du folklore mondial se sont réunis à Marrakech.
On note la présence parmi les participants d’Anita Rauschert, une artiste irlandaise, a exprimé la portée universelle du festival en affirmant : « C’est le seul moyen de rencontrer des gens du monde entier et d’atteindre leur cœur. C’est pour cela que nous sommes ici. En ce qui concerne la paix, je pense que les peuples du monde pourraient s’entendre et former une famille s’ils chantaient et dansaient tous ensemble. » Ses propos reflètent l’esprit de fraternité et de rapprochement culturel qui anime cet événement unique.
En honneur l’Indonésie est représentée à cette édition, a enchanté le public avec des représentations colorées et raffinées. Les artistes indonésiens ont transporté les spectateurs dans l’univers de Nusantara, vaste région culturelle incluant Bornéo, Bali et Sumatra.
Putri, l’une des artistes, a expliqué , Notre spectacle The Sound of Archipelago raconte l’histoire de la culture indonésienne appelée Nusantara, qui comprend l’île de Bornéo, l’île de Bali et l’île de Sumatra. Le deuxième spectacle est Siddhayatra, il raconte l’histoire du Royaume de Sriwijaya sur l’île de Sumatra, en particulier Palembang (la capitale de Sumatra Sud). Pour elle et ses collègues, partager cette richesse culturelle est une source de fierté. Surtia Ningsih, également artiste indonésienne, a ajouté : « C’est un grand honneur de promouvoir notre culture, de la représenter et de la partager avec tous les habitants de Marrakech. »
Le festival ne se limite pas aux représentations scéniques ; il propose également des ateliers interactifs de danse folklorique et de fabrication d’instruments traditionnels. Parmi les animateurs, Magnus Carlegrin, participant suédois engagé dans la préservation de la « tradition folklorique vivante », s’est particulièrement investi dans un atelier destiné à la jeunesse. « Nous avons la responsabilité de maintenir cette tradition folklorique en vie et c’est pourquoi nous dansons chaque semaine, » a-t-il expliqué, ajoutant : « J’essaie de motiver les jeunes à venir danser avec moi. Et nous réussissons assez bien, malgré quelques conflits de générations, bien sûr, mais nous faisons de notre mieux. »