Depuis la mise en place de l’état d’urgence, le nombre de cas de la nouvelle variante du virus Mpox chez les enfants en RD Congo et au Burundi a presque doublé. Selon l’organisation non-gouvernementale Save The Children, la souche du clade 1b est extrêmement agressive et se propage rapidement.

En  effet, elle a eu un impact disproportionné sur les enfants de ces deux pays, qui sont actuellement exposés à des risques sanitaires graves en raison de la faim, des déplacements de population et de l’insuffisance des soins de santé.

Les cas chez les enfants en RDC avaient connu une augmentation de plus de 130 % au 3 novembre, passant d’environ 11 300 cas suspects à 25 600, tandis qu’au Burundi, le nombre de cas de variole chez les enfants est passé de 89 à environ 1 100 depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré l’épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août. La population de la RDC et du Burundi est toujours très exposée au risque global, notamment pour les enfants, qui sont près de quatre fois plus susceptibles de mourir de la nouvelle variole que les adultes.

Le risque de contracter le virus et de succomber est encore plus élevé pour les enfants mal nourris qui vivent dans des zones l’assainissement est insuffisant et les soins de santé sont limités, sans accès aux tests et aux vaccins.