Trois mois ! Voilà le temps necesaire qu’il a fallu à l’armée francaise d’évacuer ses 1 500 soldats et des avions de combat qui étaient présents au Niger. Les 50 derniers soldats, ont embarqué ce vendredi matin à bord d’un A400M de l’armée de l’air, direction la France.
Un départ acté le 24 septembre dernier par le président Emmanuel Macron, après le coup d’État du 26 juillet.
Trois mois pour quitter le Niger, « cela semble avoir été un long fleuve tranquille, on est quand même parti d’une situation très complexe », a indiqué en début de semaine le général Ozanne à RFI.
Et d’ajouter en ces termes : « J’ai pris mon commandement le jour du coup d’État. Pour les soldats français au Niger, cela a été d’abord deux mois de blocage, l’arme au pied, mais on n’a jamais débouché sur une confrontation, on est sorti la tête haute du Niger ».
Si un pont aérien régulier a permis d’évacuer vers la France une grande majorité des personnels, l’armée française n’a en revanche pu évacuer le fret le plus lourd qu’à destination du Tchad par voie terrestre.
Après le Mali en 2022, l’armée française vient d’achever sa deuxième opération logistique d’ampleur au Sahel. Un véritable défi, admettent les militaires français.
« Ce qui a pesé le plus ; c’est l’incertitude dans laquelle ont pu être plongés certains soldats ces trois derniers mois », conclut le général Ozanne, à l’heure de solder dix années de présence militaire française au Sahel.
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